Aménagement de cours d’eau, renaturation et protection contre les crues

L’Arbogne s’écoule sur plus de 15 km et traverse le village de Corcelles-près-Payerne. La rivière traverse ensuite la plaine puis se jette dans la Broye.

Des inondations récurrentes du village ont conduit à dériver les débits de crue via un canal, partant de l’amont du village jusqu’à la Broye.

Le débit dérivé est de 21 m³/s, la longueur du canal est de 6.2 km.

Dans le cadre de la 3^e correction du Rhône, le plan d’aménagement propose des mesures anticipées (MA) de protection contre les crues. Dans les secteurs de Port-Valais et Illarsaz, les digues doivent être renforcées. Le projet prévoit notamment l’implantation d’un voile étanche et l’évacuation des eaux passant sous ce voile via des contre-canaux. Des mesures « d’équilibrage nature », telle que la remise à ciel ouvert de l’embouchure de la Benna, sont aussi prévues dans le cadre de ces MA.

Dans le cadre des nouvelles dispositions de la loi sur la protection des eaux (LEaux) et selon les conclusions du rapport intermédiaire de la planification stratégique cantonale de l’assainissement des éclusées, les centrales hydroélectriques d’Hauterive et de l’Oelberg doivent faire l’objet d’un assainissement.

De manière à anticiper la phase d’élaboration des variantes d’assainissement prévue en 2015, le Groupe E, propriétaire et exploitant des ouvrages hydroélectriques, a mandaté CSD afin de réaliser une pré-étude dans le but de rechercher et analyser les variantes d’assainissement et d’identifier les meilleures solutions.

À la suite des énormes dégâts engendrés par la crue centennale de l’Albeuve de 1990, 6 étapes de travaux de protection contre les crues ont été entreprises jusqu’en 2004 dans tout le bassin versant, en amont du village de Pringy.

La carte des dangers liés aux crues réalisée entre 2004 et 2006 a mis en évidence un risque non négligeable sur le village de Pringy, donnant lieu à une deuxième phase de travaux (2006-2016). Leur objectif est de protéger le village de Pringy contre les crues (amont), de redonner de l’espace au cours d’eau et de rétablir la migration piscicole (aval).

Le Torrent du Croux traverse le village de Vex, principalement par des conduites, globalement sous-dimensionnées par rapport à la perspective d’une crue décennale. Afin de protéger le village, le projet prévoit de dévier les crues vers un autre bassin versant sans problématique d’inondations, via une canalisation enterrée, des adaptations locales des affluents et la revitalisation de certains tronçons.

Ce projet a pour but d’élaborer une planification stratégique de renaturation des eaux selon les nouvelles dispositions fédérales sur la protection des eaux. CSD Ingénieurs SA, pilote du groupement Revitalisation-Charriage-Migration piscicole (RCP)-Valais (composé de 5 autres bureaux partenaires), a été mandaté pour évaluer l’atteinte aux cours d’eau au niveau de l’état écomorphologique ainsi qu’au niveau de l’atténuation des effets négatifs de l’utilisation de la force hydraulique. Le projet a pris en compte le potentiel d’assainissement des domaines revitalisation, régime de charriage et migration piscicole.

CSD a été mandaté pour les deux lots géographiques du Valais central sud (bassin versant de la Fare, Printse, Borgne et Navisence) et du Simplon-Vispa (bassin versant de la Vispa, Gamsa, Saltina et Doveria).

Lors des crues de 1999 et de 2005, l’Aar à Belp a débordé de son lit, inondant sur une longue durée la zone appelée les marais de Belp (Belpmoos). L’objectif du projet (plan d’aménagement des eaux) est d’une part la protection du Belpmoos contre les crues (zone urbaine, aéroport de Belp, surfaces d’assolement), d’autre part la préservation des autres fonctions du cours d’eau (réserve d’eau potable, zone récréative, pêche, zone forestière et paysagère) ainsi que la protection de la nature, du paysage et du patrimoine. La revitalisation doit permettre à une plaine alluviale d’importance nationale qui se situe également dans le périmètre du projet de retrouver les processus dynamiques naturels qui lui sont propres et qui garantissent une grande biodiversité.

À la suite de récurrentes demandes d’autorisation de curage du lit de l’Ondine, les autorités cantonales ont demandé d’étudier un concept de réaménagement du cours d’eau. La revitalisation du tronçon entre la limite communale Bulle-Riaz et le Pont de la Roulema (450 m) a été réalisée début 2014.

Le Larrit, un affluent du Talent à Echallens, était enterré sur 150 m au sein d'un pâturage. 

Le projet de renaturation consistait à mettre à ciel ouvert le Larrit et à aménager son lit. La création de milieux naturels de qualité et le rétablissement de la migration piscicole sur le tronçon étaient également prévus.

La diminution importante de poissons capturés enregistrée dans la dernière décennie le long de la rivière Ticino a mis en évidence la nécessité d’étudier en détail l’état du cours d’eau.

L’étude s’est concentrée sur les effets des variations instantanées du débit dues aux forces hydrauliques installées le long de la rivière.

Dans le cadre de la loi cantonale sur les territoires sujets aux dangers naturels (LTPnat), CSD INGENIEURS a été mandaté pour définir la carte des risques d’inondation en raison du réseau de canaux de la plaine de Magadino. L’étude comprend une enquête historique, une analyse géomorphologique, une évaluation hydrologique, une étude hydraulique des canaux et la création de cartes des risques.

Dans le cadre du projet d'extension «Extension Biologie 2001» de la station d'épuration des eaux usées (STEP) de Worblental, la STEP s'engage à prendre des mesures de compensation écologique, dont la renaturation de la berge gauche de l'Aar.

Amélioration des caractéristiques structurelles dans et au bord du cours d'eau par l'élimination de l'ouvrage de protection des berges sur 600 mètres et la construction de deux épis qui favoriseront entre autres le mélange des eaux épurées au niveau des lieux de déversement; aménagement et réparation d'une grande niche d'érosion par des mesures biotechniques telles que des arbres entiers disposés en épis, des fascines et des tressages dans les eaux basses à moyennes.